Suite... JP

Du point de vue du manque, seule la peur est là. Il n'y a que la stratégie, il n'y a que l'intérêt : "je fais ça pour..." A un moment donné, dans la situation, on ne fait rien pour une chose ou une autre. Il y a résonance, liberté psychologique de prendre tous les risques... parce que l'on risque rien.

Plus quelqu'un est sans projet, plus il est actif. Avoir un projet est une forme de passivité. On n'est que répétitif. Tout ce qui n'est pas mon projet, je ne le vois pas. Les constantes occasions de la vie sont bafouées, parce que je vais dans telle direction, celle que j'ai prévue, et que je ne regarde pas qui se présente.

Les gens qui ont des projets sont fatigués. Ils dorment beaucoup. Quand il y a absence de projet, le sommeil diminue, on a plus de temps et généralement on est moins malade. On ne perd plus de temps à être déprimé, à être triste, à s'ennuyer, à vouloir s'amuser, à vouloir oublier. Beaucoup d'activités s'éliminent. D'autres surgissent.